ÉTIQUETAGE ALIMENTAIRE Penser à toutes les mentions obligatoires

Qu’ils soient vendus à la ferme, sur un marché ou auprès d’un intermédiaire, les produits alimentaires, transformés ou non, doivent être étiquetés. Certaines mentions sont obligatoires.

La dénomination de vente qui définit le produit – yaourt aux fruits, confiture de fraises… – doit être clairement affichée, de même que la liste des ingrédients qui composent la denrée. Ils sont mentionnés par ordre décroissant d’importance dans la recette, et ceux considérés comme des allergènes – fruits à coque, céréales contenant du gluten… – doivent être mis en avant par un caractère gras ou une couleur différente, par exemple. Le poids net du produit est également une mention requise.

La date limite de consommation (DLC) des produits périssables pour des raisons microbiologiques est exprimée par la mention « À consommer jusqu’au… ». Pour les autres aliments, celle-ci est «  À consommer de préférence avant… ».

Quant à la viande, l’indication de l’origine du produit est obligatoire. Les lieux de naissance, d’élevage et d’abattage sont à préciser lorsqu’il s’agit de viande bovine.

Identifier le producteur

Le producteur doit être identifiable par le consommateur grâce à son nom ou la raison sociale de l’exploitation, ainsi que son adresse.

Pour assurer une bonne lisibilité, les caractères qui composent les mentions obligatoires ne peuvent pas être inférieurs à 1,2 millimètre, sauf lorsque la surface de l’emballage est inférieure à 80 cm². Dans ce cas, la taille minimum est fixée à 0,9 mm. Toutes les mentions obligatoires doivent se trouver dans un même champ visuel.

Bertille Quantinet